Wednesday, October 22

Alix Didier Fils-Aimé : un incapable à la tête d’un État livré aux gangs

Depuis son entrée en fonction à la tête du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), Alix Didier Fils-Aimé peine à imposer son autorité face à la spirale de violence qui ravage Haïti. Malgré des déclarations optimistes et des promesses de renforcement des forces de l’ordre, la réalité est implacable : l’insécurité ne fait que s’aggraver, et les gangs armés continuent de régner en maîtres sur des territoires de plus en plus vastes.

Si le gouvernement multiplie les annonces sur l’acquisition d’équipements modernes – notamment des drones censés révolutionner les opérations de police –, ces effets d’annonce ne se traduisent par aucune avancée concrète sur le terrain. Les criminels, mieux organisés et mieux armés, poursuivent leur ascension sans rencontrer de réelle opposition. Pendant que les autorités vantent des stratégies inefficaces, la population, elle, vit sous la menace constante de la violence.

Ce fiasco sécuritaire met en lumière un problème bien plus profond que le simple manque de ressources : une absence totale de leadership et une incapacité flagrante à élaborer une politique de sécurité efficace. Qu’il s’agisse d’un manque de volonté ou d’une incompétence avérée, le résultat est le même : le chaos s’étend, et l’État se montre incapable de reprendre le contrôle de la situation.

Face à ce désastre, une question s’impose : Alix Didier Fils-Aimé est-il l’homme de la situation ? Son bilan, marqué par l’inaction et l’inefficacité, fragilise encore davantage un pays déjà au bord du gouffre. Tant qu’aucune action décisive ne sera prise, son passage à la tête du CSPN restera le symbole d’un naufrage, et la population haïtienne continuera de subir les conséquences d’une gouvernance défaillante.


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