
Wendell Coq Thélot, ancienne juge à la Cour de cassation, est décédée ce vendredi 11 janvier 2025, entre 16h et 17h, alors qu’elle était en route pour l’hôpital suite à un malaise. Cette disparition marque un nouveau tournant dans l’affaire complexe et opaque de l’assassinat du président Jovenel Moïse, survenu le 7 juillet 2021.
Recherchée par les autorités haïtiennes, Wendell Coq Thélot vivait en clandestinité depuis plusieurs années. Un mandat d’amener avait été émis par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), l’accusant d’implication dans le meurtre de l’ancien chef de l’État. Depuis, elle était devenue une figure controversée et insaisissable, alimentant les spéculations sur son rôle présumé dans cette affaire qui a profondément secoué le pays.
La mort de Mme Coq Thélot soulève de nombreuses questions. Les circonstances exactes de son décès, survenu en plein trouble de santé, restent floues. Était-elle déjà malade ? A-t-elle succombé à une condition préexistante, ou y a-t-il lieu de s’interroger sur les pressions psychologiques et les conditions de sa clandestinité ?
Ce décès met également en lumière les lacunes des enquêtes liées à l’assassinat de Jovenel Moïse. Malgré les multiples arrestations et mandats émis, aucun véritable coupable n’a encore été clairement identifié ni jugé. Cette affaire demeure une énigme dans l’histoire politique récente d’Haïti, nourrissant le scepticisme de la population envers la justice et les institutions publiques.
Pour plusieurs observateurs, la disparition de Wendell Coq Thélot prive l’enquête d’un témoignage potentiellement crucial. Sa mort pourrait bien entraîner une accélération des spéculations et des théories sur les commanditaires et les exécutants de cet assassinat, sans pour autant garantir une avancée concrète dans la quête de vérité.
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