
La réunion tant attendue entre le Premier ministre Didier Fils-Aimé et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), visant à établir un consensus autour de la formation du Cabinet ministériel, s’est conclue sur un constat d’échec.
Des informations provenant des coulisses des négociations révèlent une profonde division. Les ambitions personnelles et les calculs politiques des différents protagonistes continuent de creuser un fossé infranchissable, rendant impossible tout accord sur la composition du gouvernement.
Au sein du CPT, les querelles internes s’intensifient : chaque membre semble fermement décidé à promouvoir ses propres alliés pour les postes clés. Parallèlement, le Premier ministre Didier Fils-Aimé, loin de jouer les arbitres, s’accroche à ses propres priorités, défiant ouvertement les pressions exercées par le Conseil. Cette guerre des egos pourrait entraîner l’exclusion de plusieurs figures initialement pressenties pour des fonctions ministérielles, plongeant davantage le processus dans l’incertitude.
Cette paralysie survient alors que le pays est en proie à une insécurité alarmante. La population, désillusionnée, subit quotidiennement la violence des gangs armés qui opèrent en toute impunité. Face à cette crise, l’immobilisme des dirigeants de transition renforce le sentiment d’abandon généralisé.
La crise politique actuelle met en lumière l’incapacité des leaders à s’élever au-dessus de leurs intérêts personnels pour répondre aux attentes d’un peuple à bout de souffle.
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