
Le 10 décembre 2024, dans une scène surréaliste empreinte de peur et de contrainte, le chef de gang Mikanò, tristement célèbre pour le massacre sanglant de Wharf Jérémie, a imposé sa volonté aux habitants du quartier. Malgré la douleur et les larmes qui continuent de hanter cette communauté, Mikanò a exercé une pression immense pour que les résidents acclament son nom, espérant ainsi redorer son image ternie par des crimes contre l’humanité.
Aujourd’hui encore, sous la menace directe de ses armes, les habitants n’ont eu d’autre choix que de marcher derrière lui. Dans une parodie sinistre, ils ont été contraints de louer le massacre et de scander des vivats en son honneur, trahissant à contrecœur leur propre dignité.
Ces scènes tragiques illustrent une fois de plus l’emprise des gangs sur des communautés impuissantes, où chaque acte est dicté par la peur de représailles. Il est important de rappeler que ces habitants n’avaient aucune alternative dans ce contexte étouffant de terreur. Leur survie même dépendait de leur obéissance aux ordres du chef de gang.
Cette situation révoltante soulève de sérieuses interrogations sur l’inaction des autorités et le silence persistant de la communauté internationale face à la dégradation continue des droits humains en Haïti. Alors que des vies sont brisées et que la peur règne, il est impératif d’agir pour protéger ces populations vulnérables et restaurer un semblant de justice dans le pays.
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